Un bon parent

Bon parent

Bon ou mauvais parent ?

(Temps de lecture: 6 minutes)

Certainement beaucoup de personnes se posent la question suivante: Comment devenir un meilleur parent ?
Peut être que même vous vous dîtes, en tant que célibataire « Il vaux mieux  que je ne sois jamais parent , cela risquerai de  tourner à la catastrophe ! »

Aujourd’hui, il existe de nombreuses ressources parlant de parentalité. Il est beaucoup question d’éducation positive, de pédagogie montessori, d’épanouissement…
Être parent aujourd’hui c’est hyper-stressant car j’ai le sentiment que nous vivons dans une société qui nous observe et nous pointe du doigt si nous faisons un pas de travers dans l’éducation de nos enfants.
Même si être parent n’est pas de tout repos cela devrait rester un bonheur pour tous.
Pour vivre la parentalité avec joie je vous conseil de lire le grand manuel des parents.
Vous le connaissez? Il est excellent et donne toujours le bon conseil au bon moment…
Ce n’est pas un livre de plus à avoir mais le livre essentiel qui se place au-dessus de tous les autres.
Ce livre est connu aussi sous le nom de Bible. Eh oui la Bible peut être lue comme un manuel des parents.

Par exemple voici ce qui est écrit et qui enlève toute pression dans la vie des parents

« Il y a des pères parmi vous. Lequel d’entre vous donnera un serpent à son fils quand celui-ci lui demande un poisson ? Ou encore, s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent. »

Luc 11/11-3

Cette parole de Jésus nous libère d’un certain stress car il annonce à tous les parents qu’ils sont mauvais ! Donc inutile de courir après le mythe du bon parent car il est impossible à vivre.
Eh oui… personne ne peut faire le fier en disant qu’il est parfait en tant que parent.
Jésus s’adresse à  tous les parents et en particulier aux meilleurs des chrétiens.
Il parle ainsi de ce que nous sommes réellement à ses yeux et nous pouvons le comprendre dans deux directions particulières.

Mauvais dans notre nature

En premier la Bible nous montre qu’aucun être humain n’est parfaitement bon car toute personne est coupable de quelque chose devant Dieu. Si  nous en doutons, il suffit de se poser la question suivante:  Avons-nous toujours su aimer parfaitement nos enfants, nos parents, notre conjoint ou notre conjointe? C’est ainsi que nous pouvons comprendre , l’expression: tout mauvais que vous êtes.
Mais tous coupable devant Dieu ne veut pas dire fichus ou bon à être jeté!
Jésus n’agit pas comme notre société qui descend si facilement la personne qui a commis une faute surtout dans l’éducation de ses enfants.
Jésus est venu pour nous transformer en tant qu’individu et en tant que parent. Il a fait le premier pas en nous proposant de vivre son pardon et sa grâce. Ainsi il nous propose de le laisser vivre dans notre famille.
Pour exemple je pense à l’histoire de l’évangile concernant cette mère seule qui était en route pour enterrer son fils nous parle de toute les mères qui élèvent seules leur enfant. C’est peut être votre cas. Cette mère ne peut pas lui donner la vie, elle est en situation d’échec total. C’est ici que Jésus intervient en redonnant la vie à l’enfant mort.
Seule devant votre enfant, vous pouvez vous sentir coupable de ne pas avoir su l’aimer comme il le fallait mais Jésus vous offre sa résurrection dans cette situation. Il ne veut pas que votre histoire de parent se termine dramatiquement.

En mauvais état

Un autre sens de mauvais pourrait être défectueux. Il n’est pas question forcément d’une faute commise mais plus d’un état général.
A l’image d’une voiture en mauvais état, nous avons tous des domaines de notre vie qui sont défectueux.!
Même si la voiture continue à rouler et reste utile, les risques de pannes sont présent et parfois arrivent. C’est ainsi qu’est notre vie.Nous avons tous grandi avec des blessures plus ou moins profondes. Et nous construisons nos relations influencées par celles-ci.
Par exemple nous pouvons grandir avec un grand besoin d’être valorisé ou avec un désir continuel d’approbation des autres que nos propres parents ne nous ont pas donnée.
A cause de cela nous rechercherons à plaire à nos enfants au point que parfois nous céderons facilement à leur caprice.Nous vivons une relation particulière avec nos enfants car elle nous rappelle ce que nous avons nous-même vécu en tant qu’enfant avec nos propres parents.
Ainsi  nous pouvons avoir des réactions disproportionnées en face de l’attitude de notre enfant qui va appuyer sur notre blessure.
Jésus sait très bien que nous sommes en mauvais état c’est pour cela qu’il ne va pas exiger de nous que nous soyons des parents sans reproches.
C’est pour cela qu’il donne à ceux qui lui demande et qu’il ouvre une porte à ceux qui n’arrivent pas à franchir certains caps.

Ce qu’il dit à tous les parents, je le répète: «  tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, »
Donc inutile de se donner comme objectif de devenir un bon parent. Nous devrions plutôt viser l’objectif suivant: savoir donner de bonnes choses à ses enfants.
Le savons-nous?

A écouter

Un bon parent cela n’existe pas !

Une récompense méritée

Récompense

Une récompense méritée

(Temps de lecture: 5 minutes)

Jésus à dit dans l’évangile selon Matthieu 5/46-48 : « … Si vous aimez seulement ceux qui vous aiment, allez-vous prétendre à une récompense pour cela ? Les collecteurs d’impôts eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens n’agissent-ils pas de même ? Votre Père céleste est parfait. Soyez donc parfaits comme lui. » Matthieu 5/46-48

Après avoir parlé de la grâce de notre Père qui donne ses cadeaux sur la base de son amour, nous voyons dans ce passage apparaître un autre principe.
Jésus nous annonce qu’Il n’y a rien d’extraordinaire à aimer ses amis et à haïr ses ennemis donc il est inutile de chercher une récompense pour cela!
Ce qui signifie que pour Dieu il est normal de récompenser ceux qui font ce qui est extraordinaire. Et nous en tant que parents accordons-nous de justes récompenses à nos enfants?

Pourquoi récompenser ses enfants?

Vous connaissez cette parole « tout travail mérite salaire » cela provient de la Bible car il est écrit que l’ouvrier mérite son salaire (1Timothée 5/18). dans l’original ce n’es pas le mot mérite mais le mot dignité qui apparait dans le sens que son travail le rends digne de recevoir un salaire. Il y a ici l’idée de droit. L’ouvrier a le droit de recevoir une récompense !
L’amour de Dieu se manifeste par sa grâce mais aussi par sa justice. Dieu est juste, et il est prêt à récompenser ceux qui en sont digne.
Lorsque nous récompensons nos enfants nous leur apprenons ce qui est juste et digne dans leur comportement, actions, paroles,…
Ainsi nous mettons en valeur, nous donnons de la valeur à ce qui en mérite. Autrement dit, Pour les enfants, les récompenser est une façon de les valoriser et de les encourager dans ce qu’il font pour aller encore plus loin.

Que récompenser chez ses enfants?

Le mot traduit par extraordinaire évoque l’idée de ce qui dépasse en quantité ou en valeur. Nous pourrions dire que c’est le plus qui fait la différence avec ce qui est habituel ou normal pour beaucoup.
Aimer ses ennemis n’est pas habituel et Dieu veut nous récompenser pour cela.
Un autre exemple Il écrit que Dieu récompense ceux qui le cherche (Hébreux 11/6) ceci veux dire que le chercher n’est pas dans la nature humaine et le faire c’est agir différemment de ce qui est habituel.
En tant que parent il est important aussi de pouvoir être sensible  ce qui, dans la vie de nos enfants,  tranche avec le normal afin d’être prêt à les récompenser pour cela.
En fonction de leur âge il faut être prêt à les récompenser d’une manière adapté pour certaines choses qui pour un adulte pourrait être tout à fait banal. Un enfant de 7ans qui quitte son jeu pour venir nous aider à porter les courses fait quelque chose qui mérite d’être récompenser. Par contre nous ne le ferions pas si c’était un adulte qui vient nous aider car cela devrait être normal !
Un enfant qui travaille de tout son coeur pour un examen scolaire, qui montre de la bonne volonté, des effort plus que la moyenne mérite d’être récompensé même si les résultats ne suivent pas.
L’important à retenir ici est que nous ne récompensons pas un résultat mais un acte remarquable. C’est ainsi que Dieu fait pour nous. Il ne nous récompense pas selon nos résultats mais selon ce que nous mettons en oeuvre pour progresser avec lui. Et cela ne peut que nous encourager à continuer de bien faire.

Comment récompenser son enfant?

Notre récompense vis à vis de nos enfants doit bien sur être adaptée et n’est pas que matériel.
La récompense qui valorise son action peut être un diplôme fait maison, une sortie exceptionnelle seul avec ses parents, des félicitations chaleureuses et soutenues…
A chacun de savoir ce qui touche particulièrement son enfant. L’important est de lui accorder ce qui finalement le marquera toute sa vie. Des paroles bienfaisantes récompensant leurs efforts ont plus d’effet que nous le pensons.

Pour finir posez-nous la question: Quelle est la dernière fois que nous avons récompensé notre enfant? Peut être que nous avons manquer des occasions de le faire…
C’est le moment de se rattraper dans les jours qui suivent.

A écouter

Accorder une récompense à ses enfants, pourquoi, quoi et comment?

Le sens du cadeau

Le cadeau

Offrir des cadeaux

(Temps de lecture: 5 minutes)

Souvent nous pensons et vivons nos relations les uns avec les autres sur la base du mérite. D’ailleurs notre société occidentale est fortement imprégné de cette réalité
Souvenons-nous de nos années à l’école primaire, de notre joie d’avoir reçue une image suite à la un bon comportement en classe.
Dans certains domaines professionnels la compétition est rude. Chacun travaillant pour mériter une promotion !

Nous retrouvons  aussi le principe du mérite, en particulier, dans nos relations parent/enfant. Lorsqu’il est trop présent la relation devient malsaine.
Pour exemple certains parents usent et abusent trop des menaces ou de chantage envers leurs enfants…(Continu comme cela est tu sera privé de cadeau pour noël ! – Travaille bien à l’école et tu auras un cadeau!) Ils apprennent ainsi à leur enfant, que tout est une question de mérite.
Le pire est quand ils mettent Dieu dans l’affaire: si tu n’es pas sage, Dieu ne te béniras pas ! Ou dis autrement: Si tu es sage, Dieu va te bénir.
Cela entrainera une relation avec Dieu bancale.  Certains pensant, inconsciemment, qu’il y a forcément obligation de devenir meilleur pour recevoir plus de bénédictions divines. Ceci n’est pas vérifiable et même est faux.
Cela amènera certaines paroles comme: Qu’est ce que j’ai fait (sous entendu à Dieu) pour mériter cela !

En lisant la Bible nous découvrons une autre façon de penser er vivre notre relation avec Dieu, avec notre prochain et surtout avec nos enfants. 
Jésus met en avant la grâce et non le principe du mérite. La grâce nous permet de comprendre ce qu’est réellement un cadeau. Et de faire, ainsi, la distinction entre cadeau et récompense
Voila ce qu’il dit: « —Vous avez appris qu’il a été dit : « Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. »Eh bien, moi je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. Ainsi vous vous comporterez vraiment comme des enfants de votre Père céleste, car lui, il fait luire son soleil sur les méchants aussi bien que sur les bons, et il accorde sa pluie à ceux qui sont justes comme aux injustes. Si vous aimez seulement ceux qui vous aiment, allez-vous prétendre à une récompense pour cela ? Les collecteurs d’impôts eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens n’agissent-ils pas de même ? Votre Père céleste est parfait. Soyez donc parfaits comme lui. » Matthieu 5/43-48

La pratique religieuse de l’époque était d’aimer son prochain et ne pas oublier d’haïr son ennemi bien sur! il n’y a rien d’extraordinaire à cela.
Par contre Jésus rappelle que Dieu, notre Père céleste agit pour tous sans considération de mérite car il accorde un certain type de bénédiction aux justes et injustes, aux méchants et aux bons.
Dans Jacques 1/17 il est écrit que : « tout cadeau de valeur, tout don parfait, nous vient d’en haut, du Père qui est toute lumière et en qui il n’y a ni changement, ni ombre due à des variations. Par un acte de sa libre volonté, il nous a engendrés par la parole de vérité »

Dieu accorde des cadeaux de valeur sans que nous le méritions. Il est indiqué que tout ce qu’il fait est un acte de sa libre volonté et n’est pas sous l’influence de nos actions.
Nous le savons bien que Jésus est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. Ce n’ai pas en haïssant les ennemis que nous étions qu’il nous a sauvé mais en nous aimant et s’offrant pour nous sans que nos actions ne le mérite.

En tant que parent, vis à vis de nos enfants pouvons-nous aussi agir de même. C’est à dire agir  en premier lieu sur la base d’un acte de notre libre volonté et non d’une seule réaction à un comportement plaisant ou déplaisant de leur part. Comme Dieu apprenons à agir exclusivement par amour pour nos enfants. Sachant que notre amour pour eux ne dépend pas de leurs actions mais d’une décision de notre part. Le nouveau-né n’a rien fait pour que nous l’aimions et pourtant nous l’aimons jusqu’à donne notre vie pour lui.
Et que cela puisse continuer tout au long de sa vie !
 Nous leur donnons des cadeaux car nous les aimons. Nous pouvons saisir certaines occasions particulière (anniversaire, noël…) pour leur dire que ce cadeau ils ne le méritent pas vu ce qu’ils ont fait de grave… mais parce que nous les aimons nous leur offrons. C’est ainsi leur transmettre le principe de la grâce qu’en Dieu seul nous pouvons saisir.

De plus le cadeau fait parti des cinq langage de l’amour décrit par Gary Chapman dans son excellent livre « Les langages de l’amour «  que je vous conseille de lire d’ailleurs.
Le principe de la grâce s’appuie sur l’amour du prochain et permet ainsi d’offrir des cadeaux même à nos ennemis ! Mettons le donc au coeur de nos relations !

Nous vous souhaitons de vivre cela dès aujourd’hui dans votre maison.

A écouter

Offrir des cadeaux à ses enfants: une évidence mais quel sens donnons-nous à cet acte?

Ma plus belle réussite

Ma plus belle réussite

(Temps de lecture: 3 minutes)

Il est courant d’entendre dire que la famille est la valeur refuge de l’individu en tant de crise. Et cela, malgré les changements dans ses formes depuis plusieurs décennies.

Nous le savons que nous construisons nos plus forts souvenirs au coeur de notre famille. Certains seront heureux et d’autres malheureux. C’est aussi dans notre famille que nous nous construisons vers un développement harmonieux ou chaotique.

Il est donc normal qu’en tant que parents nous désirions bâtir une famille qui soit une réussite et non un échec.
Cela est possible et même peut devenir la réalité de tous. Nous en sommes certains…
Pourquoi, car nous avons la certitude que Dieu le veut et qu’Il nous indique dans la Bible les principes de base pour la réussite de notre famille. Un jour un homme a déclaré:

Tu sais toi-même comment je t’ai servi, et ce que ton cheptel est devenu grâce à moi. Car tu avais bien peu de chose à mon arrivée, mais tes biens se sont considérablement accrus. L’Eternel t’a béni depuis que je suis chez toi. Mais à présent, il est temps que je travaille aussi pour ma propre famille.

Genèse 30/29-30

Il s’agissait de Jacob qui avait travaillé pour son beau-père Laban, Il avait permit que celui-ci s’enrichisse mais en délaissant sa propre famille. Il décida de changer ce fait.
La réussite de ma famille dépendra toujours de la qualité de l’investissement que nous lui accorderons. Nous savons nous engager pour notre travail, pour nos amis, pour l’église mais qu’en est-il pour notre famille?

Il est donc temps de travailler pour notre propre famille pour qu’elle devienne sa plus belle réussite

A écouter